Selon la loi du 15 juillet 1975, est considéré comme constituant un déchet : « Tout résidu d’un processus de production, de transformation ou d’utilisation, toute substance, matériau, produit, ou plus généralement tout bien meuble abandonné ou que le détenteur destine à l’abandon » (article L.541-1-1 du Code de l’environnement).
Le développement durable est l’idée que les sociétés humaines doivent vivre et répondre à leurs besoins sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins.
Procédé de traitement des déchets, produits arrivés en fin de vie, qui permet de réintroduire certains de leurs matériaux dans la production de nouveaux produits.
Toute substance qui se décompose et disparaît « naturellement » est dite biodégradable, c’est-à-dire sans intervention humaine. C’est grâce à des micro-organismes vivants comme par exemple les bactéries, les champignons ou des algues que le produit se décompose naturellement.
Avec également l’action de la température, de l’humidité ou encore de l’action de l’oxygène. Un produit biodégradable est donc, si jeté dans la nature, digéré à 100% par ces micro-organismes vivants et se transforme en eau, CO2, ou en biomasse sans effets néfastes pour l’environnement.
Le plastique est donc techniquement un produit biodégradable. Mais son processus de biodégradation peut mettre quelques centaines ou milliers d’années.
A priori, tout produit peut être considéré comme biodégradable. C’est pourquoi, lorsque l’on parle de la biodégradabilité d’un produit, la question du temps doit être essentielle ! Il est ainsi plus juste de dire qu’un produit est biodégradable sur une durée de temps à l’échelle de la vie humaine, soit en moins de 18 mois
Un produit ou emballage est compostable lorsque son processus de biodégradation est contrôlé par une intervention vivante ou humaine.
Il deux types de compostage :
• Le compostage fait maison, au fond de son jardin ou dans sa cuisine. Max 30°C
• Le compostage dans une industrie spécialisée. 55°C – 60°C
La plupart du temps cependant, lorsqu’il est indiqué qu’un produit est compostable, cela ne veut pas pour autant dire qu’il peut être composté chez soi.
En effet seulement très peu de matériaux peuvent être compostés naturellement, car cela requiert une mise en fermentation à haute température et à des taux d’humidité très élevés qui ne peuvent se faire qu’industriellement.
Le compostage permet une biodégradation plus rapide : au bout de quelques mois seulement de répétition de cette mise en fermentation, il en résulte de riches nutriments qui sont principalement utilisés comme engrais 100% organique.
La norme EN13432, datant de 2002, est une norme harmonisée du Comité européen de normalisation, relative aux caractéristiques qu’un matériau doit posséder pour pouvoir être qualifié comme biodégradable ou compostable. Le terme “compostable” fait référence à des normes liées à la non toxicité d’un matériau décomposé dans le cas où il est relâché dans la nature.
Cette norme s’intitule “Caractéristiques des emballages valorisables par compostage et biodégradation – Schémas d’essai et critères d’évaluation pour l’acceptation finale des
emballages”.
• être en mesure d’atteindre 90% de biodégradation en moins de 6 mois
• lorsqu’il est mis en contact avec des déchets organiques pendant 3 mois, la masse de matériau doit être constituée au moins de 90% de résidus inférieurs à 2 mm de diamètre
• le matériau ne doit pas avoir d’effets négatifs sur le processus de compostage
• une faible concentration en métaux lourds;
• des valeurs de pH dans les limites établies;
• un contenu en sels minéraux dans les limites établies
• une concentration en éléments solides volatiles dans les limites établies, une concentration en azote, phosphore, magnésium et potassium dans les limites établies
Gaz d’origine naturelle (vapeur d’eau) ou anthropique (liée aux activités humaines) absorbant et réémettant une partie des rayons solaires (rayonnement infrarouge), phénomènes à l’origine de l’effet de serre. Les principaux gaz à effet de serre (GES) liés aux activités humaines sont le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux ou protoxyde d’azote (N2O) et des gaz fluorés : hydrofluorocarbure (HFC), perfluorocarbure (PFC), hexafluorure de soufre (SF6) et le trifluorure d’azote (NF3).
Les émissions de ces gaz sont pondérées par leurs potentiels de réchauffement global (PRG) et exprimées en équivalents CO2 pour donner un total d’émissions en équivalents CO2.
Les six gaz à effet de serre (GES) suivis dans le cadre du protocole de Kyoto sont les suivants : dioxyde de carbone (CO2), méthane (CH4), protoxyde d’azote (N20), hexafluorure de soufre (SF6), hydrocarbures (HFC) et perfluorocarbures (PFC).